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Lundi 31 août 1 31 /08 /Août 12:00



Culture du sexe et pornographie

 

La pornographie est, au Japon, culturellement mieux acceptée qu'en occident. Souvent, des scènes acceptables pour un japonais sont intolérables dans notre civilisation et montrées sans même une mise en garde. Par exemple, dans un épisode récent de Dragon Ball, afin de trouver un adversaire invisible, Bulma est représentée dépoitraillée, faisant saigner abondamment du nez le maitre Tortue Géniale (signe de l'excitation) et aspergeant l'homme invisible de son sang.

 

L'érotisme japonais utilise les mêmes thèmes que son homologue occidental comme, par exemple, rapports homo et hétérosexuels, sexualité de groupe, orgies, bondage, fétichisme sexuel.

 

 

 Subdivision de la pornographie

 

Existant depuis des temps reculés, la pornographie s'est beaucoup développée depuis la promulgation des lois la censurant. Actuellement elle est devenue extrêmement importante dans le pays avec une diversification des genres destinée à satisfaire une variété de demandes d'excitation sexuelle.

 

Aka-Chan Pure (litt. "Jouer au bébé") -- Ce genre fait régresser les personnages à la prime enfance au cours de laquelle ils dépendaient totalement de leur mère et n'avaient aucune responsabilité.

Baacharu Deito (litt. époque virtuelle) -- Ce genre se place du point de vue du petit ami. L'actrice l'entraîne à une époque virtuelle qui est l'occasion de scènes de sexe.

Poupée-cassée-- Sou-genre du fétichisme médical. Ce genre dépeint de jeunes personnes sur un lit d'hôpital, ligotées, frappées, recouvertes de gaze et de contusions simulées. Viol et bondage en sont habituellement l'aboutissement.

Burusera (litt.attirance [sexuelle] pour le sous-vêtement) -- Les admirateurs du genre collectionnent les slips, chaussettes et tenues d'écolières.

Chikan (litt. conduite perverse) -- Implique des personnes (habituellement des hommes) qui payent pour s'asseoir sur une estrade aménagée en car ou en compartiment de train et se soumettre au frotteurisme.

Enjo Kosai  Ce genre s'applique au marché d'amateurs de jeunes filles âgées de 13 à 18 ans (l'âge de la majorité sexuelle étant de 13 ans au Japon, cette activité n'est pas illégale).

Goukan Pure - ("scènes de viol") -- Ce genre montre des scènes de viol simulé.

Lolicon (abrégé de "lolita complex") -- met en scène des écolières de l'enseignement secondaire.

Ningyou - ("poupées") -- Beaucoup d'adeptes de dessins animés aiment s'amuser avec des poupées représentant leur personnage favori.

 

 Dōjin et pastiches

 

Dōjin (litt. "Travaux d'admirateurs"), sont des imitations d'animes, jeux et mangas en vogue à ce moment. Ils sont édités en violation des droits d'auteurs et leurs auteurs peuvent être poursuivis. En général, le propriétaire des droits, préfère ignorer l'existence de Dōjin. En effet, la vente de ces copies étant représentative du nombre de consommateurs ; elle permet de mesurer l'audience qu'a l'œuvre originelle dans la population et son évolution dans le temps. Il est habituel pour un ‘’dōjinshi’’ de représenter des mineures connues sous le nom de Lolicon.

 

 

 Anime

 

Les dessins animés érotiques - connus, au Japon, sous le nom de "Adult anime" et, en occident, sous le vocable d’ Hentai, même s'ils peuvent servir à qualifier des comportements comme le sadisme ou l'inceste, n’ont pas nécessairement de connotation sexuelle.

 

 

 Jeux vidéo

 

Les jeux vidéo destinés aux adultes sont populaires au Japon. Ils représentent quelque 25% de la totalité des programmes édités annuellement (statistiques de janvier 2007). Ce genre est peu connu hors du Japon en raison en raison de problèmes culturels et de traduction mais il est très bien connu des internautes et souvent copiés illégalement pour être présentés comme des « dessins animés pour adultes ». Connus sous le nom de « jeux bishojo (ou bishoujo) » (litt.« jeux de belles jeunes femmes ») au Japon, ils portent, en occident, divers noms : hentai, jeux eroge, etc…Certaines firmes (Peach Princess, Jast USA et G-collections traduisent et adaptent les « jeux de simulation et les « visual novels », en anglais. Elles sont produites pour le marché étranger et intéressent peu les japonais. Les jeux vidéo pour adultes sont classés « films Z » au Japon par le CERO.

 

 

 Internet

 

Les Fanfictions, courantes sur le web, ne se limitent pas à des personnages fictifs mais mettent également en scène des personnes bien vivantes. Ces œuvres seraient dénuées de sens pour qui ne regarde pas les émissions de la télévision japonaise. Les scénaristes de Dōjin se servent d’Internet pour promouvoir leurs produits en offrant des extraits de leurs œuvres les plus récentes ou une démonstration jeux vidéo, et en éditant les adresses où les internautes peuvent se procurer d’autres produits Ils recrutent d’autres scénaristes et artistes en ligne. Il existe plusieurs moteurs de recherche dédiés aux sites pour adultes exclusivement. Ainsi chacun peut effectuer des recherches sur ce qui l’intéresse sans passer par un moteur de recherche général qui leur propose chaque mot-clé. Nombre de travaux de dōjinshi sont présentés dans des sites web spécialisés qui permettent au spectateur de les visionner gratuitement…

 

Beaucoup de sites web hébergent des cartes de vœux (souvent pornographiques) provenant de sites qui leur sont liés ou d’amis qui trouvent là un moyen de se faire connaître. Une carte de vœux pour Noël représente une jeune fille déguisée en Père Noël à différents stades de l’effeuillage..

 

 

 Publications périodiques

 

Les publications périodiques sont, avec les vidéos, la méthode la plus usitée pour diffuser la pornographie. Il n’y a pas d’âge légal à l’achat d’un magazine tant qu’il ne contient de manga ou des image pornographique. Beaucoup de revues non pornographiques renferment des photos « glamour ». Tant que la femme est habillée d’autre chose que d’un maillot, la photographie est considérée comme non pornographique. De même ne sont pas classées pornographiques les publications contenant la photographie de femmes dénudées pour étayer un article mais ces photos doivent être artistiques et ne pas dévoiler des hommes. Bien plus, un mannequin femme (ou homme) peut être montrée partiellement habillé ou même déshabillée sans pour autant revêtir un caractère pornographique tant que cela reste une œuvre d’art sans connotation sexuelle.

 

Les articles écrits sous forme de confession sont un thème courant dans les publications à caractère pornographiques comme dans celles destinées aux hommes. Bien souvent, ces articles sont une pure invention de la part d’auteurs professionnels. Mangas érotiques, nouvelle diffusion de vidéos pornographiques et distribution de « services » d’ordre sexuel sont autant de thèmes abordés dans les périodiques destinés plus précisément aux hommes et les revues pornographiques.

 

Les publications visant les femmes renferment la plus grande partie des articles destinés aux revues masculines. Exception faite de quelques photos d’hommes « glamour » (habituellement habillés), ces revues n’ont pas de contenu pornographique. Peu ou pas de revues féminines ont une censure d’âge car elle ne contiennent pas de pornographie (statistiques publiées en octobre 2007)

 

 

 Manga

 

 

Les mangas pornographiques visent un public aussi bien masculin que féminin. Les mangakas de ce type de publications peuvent être, indifféremment, des hommes ou femmes.

 

L’âge de l’acheteur sépare un manga pornographique de celle qui ne l’est pas. S’il n’y a pas d’âge minimum requis, le manga n’est pas pornographique. La plupart des mangas à contenu pornographique sont vendues magasins spécialisés ou/et dans des paquets afin d’éviter qu’elles ne soient regardées par des jeunes mineurs. L’attitude vis-à-vis des publications visuelles touchant à la pornographie est plus rigide que celle touchant à la littérature. Une scène de sexe n’est pas pornographique si elle est nécessaire et pertinente avec la progression du roman. Si la description d’une scène de sexe est décrite uniquement pour le sexe, elle est pornographique. Quoiqu’il en soit, cette façon de voir serait inacceptable pour beaucoup de pays et contreviendrait aux lois sur la censure hors du Japon.

 

Un manga destiné à un jeune public peut renfermer quelques images du genre « photos glamour ». Ainsi, Les scènes de personnages nus ou à demie dévêtus couvrant leur poitrine ou/et leur pubis de leurs mains ou d’objets ne sont pas, non plus, considérées comme pornographiques. Elles font souvent partie de séquences comiques.

 

 

 Vidéo

 

La vidéo pornographie (encore appelée « vidéo pour adultes », « AV » au Japon ou encore « Vidéo japonaise pour adultes ») couvre beaucoup de thèmes. La seule limite qu’elle connaisse est la législation. Elle est avant tout destinée à une population masculine. Ceci a conduit à croire que les actrices interprétant un rôle dans ces films y sont contraintes par quelque yakuza ou quelles sont masochistes..

 

Beaucoup de vidéos ont un titre qui pourrait faire penser qu’elles mettent en scène des mineurs. En fait, aucun titre mis en vente sous le label « EIRIN », ne contrevient à la loi. Un stratagème courant est de remplacer une partie du titre par un simple signe ou par un néologisme phonétiquement similaire. Par exemple, le titre « partouse de jeunes filles à l’âge de 19 ans» devient « Partouse de filles il y a IX ans ". Le terme Joshikosei (女子高生) ne peut pas être employé car il supposerait que les protagonistes de sexe féminin aient un âge de 17 ans ou moins (ce qui est contraire à la législation règlementant la pornographie). Le vocable de « High-school Girl » étant banni car il supposerait que les protagonistes féminines aient 17 ans ou moins, le néologisme homonyme « school girl » (« étudiante » (女子校生) sans plus de précision) lui est substitué pour rester dans le cadre de la législation.

 

Les vidéos destinées aux adultes traitent de bien plus de sujets tabous (dans une civilisation occidentale) qu’on ne pourrait le supposer. Les élèves et autres femmes en uniformes visibles dans les productions AV contreviennent parfois aux règles établies par consensus en présentant un viol (レイプ, ‘’reipu’’), une pénétration suivie d’éjaculation (中出し, ‘’nakadashi’’), un bondage, des actes bestiaux ou sadiques, des vierges subissant l’acte sexuel contre leur gré et saignant ensuite par leur vagin, des scènes lesbiennes (レズ, ‘’rezu’’) ou sado-masochistes. Tout (ou presque) défile.

source Wikipedia

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Lundi 24 août 1 24 /08 /Août 12:00



Législation et évolution de la pornographie au Japon

 


La pornographie japonaise s'est diversifiée afin de répondre à des besoins variés. Cette diversification s'est faite pour trois raisons:

 

Distraire en développant des moyens d'expression qui n'existaient pas encore,

Occuper des places laissées vacantes sur le marché,

Contourner la censure.

Ni le conservatisme religieux ni le féminisme n'ont été un frein déterminant dans la pornographie au Japon.

 

 

 Législation et censure


Le tabou religieux et social stigmatisant la nudité a été historiquement plus faible au Japon qu'en occident. Les livres érotiques détaillant des actes sexuels sont en vente courante pendant toute l'époque d'Edo (1600-1868). Hommes et femmes se baignent couramment en public jusqu'à l'ère Meiji et même au-delà alors que, pour la civilisation occidentale, la nudité et à fortiori la nudité en public était mise à l'index. Ce n'est qu'après l'ère Meiji que la nudité a été stigmatisée au Japon. L'extrême nudité montrant les parties génitales est prohibée et poursuivie (sauf dans les bains publics). Il n'y a, pendant cette période, que deux plages ouvertes au nudistes, toutes deux privées.

 

Au Japon, l'article 175 du Code Pénal punit d'emprisonnement et/ou d'amende quiconque vend ou distribue du matériel « obscène ». Définir ces fameux éléments « obscènes » a fait couler beaucoup d'encre au siècle dernier. Il est habituel dans les publications pornographiques de masquer tout ou partie des organes génitaux par un rectangle noir. Les films ou vidéos appliquent une pixellisation sur les régions pubiennes au cours des scènes explicites. Certaines bandes vidéo ne sont pas censurées, il s'agit dans ce cas de films tournés par des sociétés étrangères avec des actrices japonaises.

 

Jusque dans les années 90, la région pubienne entière, y compris les poils pubiens était réputée obscène et non publiable. Waterfull and Santa Fe de Kishin Shinoyama est la première publication à transgresser la législation en montrant les poils pubiens. Beaucoup de producteurs adhèrent alors à des groupes d'éthique et décident de ce qui est acceptable ou pas. Biderin et CERO (Computer Entertainment Rating Organization) sont deux exemples de ce type d'associations. En 2007, la police commence à poursuivre les « webmestres qui autorisent la présence de photographies de nus non censurées sur leur site ». De récents aménagements autorisent à montrer la pilosité pubienne et les organes génitaux dans un but d'enseignement.

 

Il est tout aussi illégal d'importer des objets pornographiques au Japon. Les douaniers recherchent systématiquement les bandes vidéo dans le courrier international et les bagages à main. Dans des cas extrêmes et répétés, les contrevenants encourent des amendes mais se voient, en général confisquer leurs objets de contrebande. L'application de la loi est devenue plus stricte et plus de contrevenants se sont fait arrêter ces dernières années dans le cadre de la lutte contre le commerce de la drogue et le terrorisme.

 

Il existe aussi, vendue en cachette, une pornographie en plein développement appelée urabon qui ignore la censure. Ce genre prévaut spécialement sur Internet car il n'y a aucun mécanisme qui empêche sa diffusion depuis d'autres pays que le Japon. Ce n'est que le 1er novembre 1999 que ce pays a édicté des lois répressives dans le but de ne pas contrevenir à celles existantes dans les pays occidentaux. Les lolicon restent actuellement un commerce très lucratif estimé, selon le Japan Times, à trois millions d'albums pour la seule année 2006-2007.

 

 

 Pornographie et religion


Il n'y a pas, au Japon de "religion" au sens que nous donnons à ce mot en occident. Les différentes "religions" qui coexistent au Japon sont plutôt des philosophies et dès lors n'opposent pas d'interdits. Elles n'ont pas d'action régulatrice sur la pornographie et ne définissent pas l'immoralité. Leur définition est le fruit d'un consensus dans le pays. De plus, la séparation de la religion et de l'État est complète bien avant la prolifération de la pornographie. Au cours de la période Edo, le Shogun (幕府:ばくふ, bakufu) Tokugawa a limité les activités des religieux à la célébration les mariages et des enterrements sous le prétexte que le bouddhisme et le christianisme soutiennent les rébellions. Le shogun, reconnaissant le danger que représentait le fanatisme religieux, ferma l'accès de la police aux leaders religieux.

 

 

 La pédopornographie


Ce n'est qu'en 2003 que le Japon a promulgué des lois réprimant la production, la distribution, la vente et la possession de pornographie concernant les enfants. S'alignant en cela sur les pays occidentaux. Il est difficile d'appréhender le chiffre d'affaire généré par l'industrie de la pédopornographie mais le montant total généré par les seuls mangas dépasse les 5,5 milliards de Dollars US en 2000. Ce chiffre ne représente que le quart des ventes de matériel pornographique au Japon. On estime par ailleurs que 30 à 40% des mangas renferment des images ayant trait au sexe. Celles-ci impliquent de jeunes écolières des classes élémentaire ou du début du secondaire dans des scènes de viol, sado-masochistes, et bondage. L'âge de la majorité sexuelle étant de 13 ans au Japon, ces œuvres ne sont pas illégales.


source Wikipedia

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Lundi 17 août 1 17 /08 /Août 12:00


La mythologie japonaise, connue par la suite sous le nom de Shinto, déculpabilise la sexualité : un acte sexuel est considéré comme un acte de joie sans connotation de culpabilité ou de péché.

 

 

Le concept de «culture pornographique» est apparu à l'époque d'Edo (1603-1867) durant laquelle toutes sortes de «cultures» s’épanouissaient, avec pour seule exception la représentation de personnages ou de statues. Cela ne veut pas dire qu’il n’y avait pas d’ouvrage érotique auparavant. Ces écrits, souvent hautement littéraires, étaient considérés comme des œuvres d’art.


Pendant toute cette période, la pornographie fleurit en raison des caractéristiques particulières à la ville d'Edo. À cette époque, la ville est peuplée à 60% d'hommes qui viennent souvent des autres villes pour y travailler. Ils restent sur place pendant des années avant de retourner dans leur ville natale pour se marier (ou pour rejoindre leur femme). Cette importante population masculine, jeune, avait besoin d'assouvir ses désirs sexuels soit dans des lectures érotiques et/ou pornographiques, soit dans des maisons closes situées dans des quartiers précis. (Parfois contrôlées par l'État telle Yoshiwara)

Il se vend alors beaucoup d’objets pornographiques. Le plus souvent, il s’agit de gravures pornographiques appelées shungas détaillant toutes sortes de postures. Ces dessins sont, le plus fréquemment, regroupés en livres émaillés par les outrances verbales des partenaires ou d’une brève description de la scène. L’usage qui en était fait est actuellement l’objet de débats. Il est probable qu’elles étaient destinées à être vues en compagnie de la personne désirée ou au cours de masturbations. Pour certains, les shungas seraient glissées par les parents dans la corbeille de mariage de leur fille pour l’initier au sexe. Les livres de shunga peuvent être empruntés dans des bibliothèques de prêt. En 1808, on en dénombre 656 à Edo (soit une bibliothèque pour 1500 habitants) et 300 à Osaka. (Des livres non pornographiques tels que des gravures sur bois de geishas ou d'acteurs de kabuki connus sont également disponibles dans ces bibliothèques) D’autres objets pornographiques ont vu le jour durant cette période, par exemple des netsukes.

Vers la fin de l'époque d'Edo, des gravures représentant des actes sexuels avec des étrangers font leur apparition et sont vendues sous le manteau, ainsi que des gravures de masturbation, de zoophilie, des dessins impliquant des démons et/ou des divinités.

 

Au cours de l'ère Meiji (1868-1912), la publication de matériel pornographique diminue sous la pression du gouvernement, au motif qu'une sexualité étalée au grand jour peut être considérée comme une régression par les pays Européens. Bien que l'édition de shungas ait ralenti, ces gravures continuent à être exportées vers l'étranger en tant qu' « objets d'art ». Les romans érotiques et pornographiques sont toujours imprimés et vendus en cachette. Seule la barrière linguistique a empêché une grande diffusion hors du Japon. Les arts pornographiques (incluant dès lors la photographie) continuent d'exister en raison de la demande mais sont considérés comme un art mineur. Des évocations sexuelles restent autorisées dans les romans et mangas, mais une censure très stricte frappe la photographie et la cinématographie.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale tout sujet pornographique est interdit.

 

Sous l'influence de publications telles que Playboy, des périodiques pornographiques font leur apparition peu après la Guerre et publient des romans et des photographies à caractère pornographiques. Playboy lui-même n'a pas eu de succès au Japon car ses articles tournaient autour du style de vie américain, les modèles n'étant pour la plupart pas asiatiques, les interviews touchant des personnalités pour la plupart inconnues des japonais, la mode et les sports étant purement américains. (Playboy Japon a revu ses articles et sa couverture à partir du début de l'année 2000: il recrute maintenant des journalistes japonais qui écrivent uniquement des articles ayant trait au Japon et abandonnent la plupart des articles d'origine) Par contre, Playboy a donné naissance à un style connu sous le nom de yomono. (« Choses venues de l'occident »)

 

Au début des années 1960, plusieurs studios commencent à mettre sur le marché des pinku eiga (litt. « Films roses ») destinés à être exclusivement projetés dans les salles réservées aux adultes. La censure interdit strictement de montrer les organes génitaux mais laisse le champ libre à tout le reste. Les productions sont très diversifiées, certaines montrant des scènes de viol ou de bondage.

Tout au long des années soixante, les pinku eiga sont, pour la plupart, des films à petit budget produits par des firmes indépendantes tels ceux de Kōji Wakamatsu. En 1971, l'important studio Nikkatsu fait irruption dans l'industrie du pinku eiga avec les séries Roman porno (litt. « Porno romantique ») à gros budget. De 1960 jusqu'à la fin des années 80, différentes lois ambiguës sur la censure aboutissent à classer les films érotiques et pornographiques en une centaine de produits différents. A minuit, les stations de télévision peuvent émettre des films classés pinku eiga, mais leur score d'audience chute face à la concurrence des films pornographiques. Les publications à orientation homosexuelle apparaissent en 1971 avec la firme Barazoku, qui poursuivra son activité jusqu'en 2004. Chacun de ces périodique s'adresse à un public différent: Badi magazine convient plutôt à de jeunes homosexuels, Samson magazine à des hommes "rondouillards" et G-men aux hommes musclés. Les sites Internet de ces publications reprennent les mêmes types d'hommes.

Au cours des années 80, la prolifération de vidéos pornographiques, habituellement désignées sous le vocable Adult Video (souvent abrégé en AV), élimine les salles de projection cinématographiques dévolues aux pinku eiga. En effet, les vidéo-clubs mettent à la disposition du public la location de ces AV à un prix nettement moins élevé qu'une entrée de cinéma. La famille japonaise type possédant, à cette époque, au moins deux téléviseurs et deux lecteurs de cassettes vidéo, les ventes de bandes s'en sont trouvées accrues. Il est dit, sans être réellement démontré, que la raison de l'échec du système Betamax serait que nombre de films AV étaient vendus ou loués au format VHS.

Peu de vidéos AV sont vendues au format Laserdisc. Il faudra attendre le Vidéo CD et, plus tard le DVD.

 

Nintendo sort sa première console de jeux vidéo en 1983. Quelques jeux à caractère pornographique sont aussitôt mis en vente. Nintendo souhaitant conserver à ses machines un caractère ludique familial, ce genre de publication est vite éliminé du marché. Les jeux pour les ordinateurs personnels, n'étant limités que par la censure, deviennent une voie de distribution idéale pour les jeux pornographiques.

 

 

Vers la fin des années 80, la production de Dōjin explose. On estime que la moitié de celle-ci est constituée par des publications pornographiques. Des problèmes de droits d'auteur empoisonnent ce nouveau créneau. Malgré tout, la production de Dōjinshi reste un moyen idéal pour faire ses premières armes avant d'aborder les journaux professionnels. Les Yaoi prennent naissance au sein du marché des Dōjinshi. Les années 80 voient également les magazines spécialisés s'orienter vers des lecteurs d'âge mûr et leur offrir un contenu plus explicite. Ce n'est pas réellement une innovation. Ce genre de publication trouve son pendant sous la forme de journaux déjà existants, destinés à des lectrices. Leur contenu est bien plus explicite que leurs homologues masculins.

À dater du milieu des années 90, les premiers jeux pornographiques arrivent dans le milieu des Dōjin.

 

Un rapport du gouvernement britannique estime que certaines images pédophiles placées sur Internet à la fin des années 90 sont probablement originaires du Japon. Depuis la loi de 1999 réprimant la pédopornographie, celle-ci a chuté autour de 2%.

Source Wikipedia

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Lundi 3 août 1 03 /08 /Août 12:00

Une Gravure idol (グラビアアイドル, gurabia aidoru) est un mannequin japonais posant en bikini, maillot, fétichisme sexuel, tenues d'arts martiaux japonais, tenues de combat, tenues de superhéroine issues des tokusatsu ou toute autre tenue plus ou moins provocante et dont les photographies sont publiées dans des revues et albums-photos visant la population principalement masculine. Récemment, quelques idols bien connues ont publié des DVDs de leur propre composition les montrant dans des tenues révélant leurs avantages.

L'âge d'une gravure idol japonaise s'étend de 11 ans (Saaya Irie, en 2005) jusqu'à 31 ans (Hoshino Aki en 2008). Une gravure idol ne pose jamais nue (elle perd son nom de gravure idol lorsqu'elle le fait) et ne prend jamais de position sexuelle explicite au cours de son travail (encore que certaines d'entre elles le fassent dans leurs propres publications en DVD.

Le terme de gravure idol dérive de celui d'héliogravure, technique de reproduction sur papier glacé des magazines.

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Vendredi 24 juillet 5 24 /07 /Juil 10:12

La japonaise type que l’on trouve sur les pages des magazines spécialisés, l’AV Idol ou la Gravure Idol est jeune, belle, fine et terriblement sexy. Cependant, si dans les pays occidentaux la bimbo est blonde grande, siliconée à forte poitrine, il faut bien reconnaître qu’il existe des différences fondamentales entre les deux modèles. Je me suis donc amusé à sortir quelques chiffres pour bien s’en rendre compte.

 

la taille.

Les stats japonaises donnent à la femme une taille moyenne de 158cm. Et bien l’Idol mesure en moyenne 1cm de plus. (159,6cm exactement). Pour nous occidentaux, cela reste petit.

 

Le poids.

L’Idol (échantillonnage réalisé sur 33 models) pèse en moyenne 47 kg. Contre 55 kg pour un mannequin de défilé en occident.

 

Les mensurations :

Les mensurations types de nos idols sont 88cm ; 58cm ; 85 cm, assez éloignées des 90/60/90 des mannequins de type caucasien.

 

En France, une étude de 2006 donnait les chiffres suivants :

Mensurations moyennes des femmes
Taille moyenne:162.5cm
Poids moyen:62.4kg
Tour de poitrine moyen:93.7cm
Tour de taille moyen:79.9cm
Tour de hanches moyen:93cm
 

Enfin, et comme c’est une particularité des japonais d’indiquer  le groupe sanguin de leurs models, j’ai rajouté une ligne au tableau indicatif trouvé dans wikipédia.

 

Population

O

A

B

AB

Japon (Idols)

28%

47%

16%

9%

Allemande

41%

43%

11%

5%

Belge

44%

45%

8%

3%

Britannique

47%

42%

8%

3%

Basque

56%

40%

3%

1%

Indienne du Pérou

100%

0%

0%

0%

Mayas

97%

1%

1%

1%

Indienne d'Amérique

96%

4%

0%

0%

Oyirad (Russie)

26%

23%

41%

11%

Tchouvache (Asie centrale)

30%

29%

33%

7%

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